pt. Bon jour, ela falou. E foi assim, naquele erre engasgado, me aterrizei nas horas pra frente. Era cedo, pouco se falava. Com sorrisos vindos do fundo do fígado, esperava na fila o carimbo azul.
Na minha vez bem no meu momento a internet falhou ou foi algo parecido com isso falado em uma língua que me parece sempre um flerte, o que claramente não era considerando as sobrancelhas franzidas do moço da mensagem. Segui. Caminhante e com o fígado produzindo sorrisos gratuitamente, peguei o trem e vi passar pelas janelas o tempo que fica e também o tempo que passa. No tempo que fica vi se aproximando a jovem eu, de olhos tão brilhantes e emoções tão vibrantes que fica difícil ver outra coisa além. Ela é linda, pensei. Junto com a moça, digo, do lado do tempo que fica, estavam prédios, torres, trilhos, calçamentos. E do outro lado da janela do trem passava também imponente, com ar mais elegante e calma, mas não menos incrível, o tempo que passa. Ela vinha de flores nos olhos, carinho na alma em tons mais sublimes. Inspiradora é ela, pensei. E ali ao seu lado vinham também memórias, carros, artes, doces.
Gare du nord. Esse era o nome do meu portal pro tempo. Achei que fazia sentido, "gare" "du" "nord" tem um balanço, uma coisa que combina o reto e o curvo, o meu gago e o meu norte.
E ali as horas seguiam sem querer ter discrição. Teve sol, teve neve. No dia que abre abril o tempo queria mesmo ser notado. E os meus pés seguiam os olhos, interpretando os buracos do antes, abrindo espaços para os furos que virão.
Curioso. Não lembro bem quais sapatos me acompanharam, mas de alguma forma sinto que foram esses, pelo menos poderiam ter sido. Eles são pretos, podem ser discretos e podem ser imponentes, são confortáveis e tem jeito de quem não nasceu ontem e não morre amanhã.
Em Paris tive a certeza de que sou caminho. E, já que posso eu mesma escolher, um caminho que vai de ponto pé até à esquerda de cima do fígado que produz sorrisos.
Bonjour, eu respondi.
fr. bon jour, elle a parlé. Et ainsi, dans cette erre étouffée, je me suis retrouvé dans les heures à venir. Il était tôt, on parlait peu. Avec des sourires venant du fond de mon foie, j'ai fait la que ue pour le timbre bleu. A mon tour, juste à ce moment-là, l'internet a échoué ou c'était quelque chose comme ça, dit dans une langue qui semble toujours flirter, ce qui n'était clairement pas le cas vu les sourcils froncés de la fille dans le message. J'ai suivi. En marchant et avec mon foie produisant des sourires gratuits, j'ai pris le train et regardé le temps qui reste et aussi le temps qui passe passer à travers les fenêtres. Dans le temps qui reste, j'ai vu le jeune moi s'approcher, avec des yeux si brillants et des émotions si vives qu'il est difficile de voir autre chose. Elle est belle, j'ai pensé. Avec la fille, je veux dire, du côté du temps qui reste, il y avait des bâtiments, des tours, des rails, des trottoirs. Et de l'autre côté de la fenêtre du train passait aussi imposant, avec un air plus élégant et calme, mais pas moins incroyable, le temps qui passe. Elle est venue avec des fleurs dans les yeux, de la tendresse dans l'âme sur des tons plus sublimes. Elle est inspirante, ai-je pensé. Et à côté d'elle, il y avait aussi des souvenirs, des voitures, des arts, des sucreries.
Gare du nord. C'était le nom de mon portail vers le temps. Je pensais que ça avait du sens, "gare" "du" "nord" a un équilibre, quelque chose qui combine la ligne droite et la courbe, mon bégaiement et mon nord.
Et les heures passaient sans que l'on ait envie de discrétion. Il y avait du soleil, il y avait de la neige. Le jour de l'ouverture du mois d'avril, le temps voulait vraiment être remarqué. Et mes pieds ont suivi mes yeux, interprétant les trous d'avant, ouvrant des espaces pour les trous à venir.
Curieux. Je ne me rappelle pas vraiment quels sepatos m'ont accompagné, mais d'une certaine manière, j'ai l'impression que c'était ceux-là, du moins ils auraient pu l'être. Ils sont noirs, ils peuvent être discrets et détachés, ils sont confortables et ils ont le look de quelqu'un qui n'est pas né hier et qui ne mourra pas demain.
A Paris, j'étais sûr d'être la voie à suivre. Et, puisque je peux me choisir, un chemin qui va du point pied au sommet gauche du foie qui produit les sourires.
Bonjour, ai-je répondu.
Comments